- La migraine
Chez les patients migraineux, l'hypnose va tenter d'interrompre le cercle vicieux anxiété-contractures-douleurs crâniennes. L'obtention de l'état hypnotique suffit souvent à stopper la migraine. La léthargie associée à la pénombre et au calme de la séance sont autant d'éléments d'apaisement. Les yeux fermés, le patient est invité à imaginer des couleurs apaisantes. La suggestion de fraîcheur est souvent bénéfique. Dans son livre, le spécialiste estime à 62 % la proportion de migraineux rebelles soulagés par une hypnose ciblée . Cependant, si on remarque une atténuation, voire un espacement des douleurs, ou une rémission, il est rarement question de guérison . Rien n'empêche alors de refaire de nouvelles séances d'hypnose.
- Lombalgies et les sciatiques
Quel que soit le lieu de la douleur, qu'elle provienne des jambes ou du dos, qu'elle soit musculaire ou articulaire, la démarche thérapeutique sera la même, explique le Dr Benhaiem. Et de citer l'exemple d'une patiente de 50 ans : occupée à améliorer par l'hypnose sa relation avec sa fille, elle en a oublié ses douleurs lombaires. Dans sa pratique, le médecin constate que les séances d'hypnose soulagent bon nombre de patients. Ils se plaignent de moins en moins de leurs douleurs, prennent moins d'antalgiques et continuent leur activité professionnelle. Si l'efficacité de l'hypnose sur la douleur est reconnue cliniquement, il restait à le prouver sur le plan scientifique. C'est ce qu'a fait Fanny Nusbaum,chercheur associé au laboratoire Santé-Individu-Société (Université de Lyon). À l'aide d'un IRM, elle a mesuré l'activité cérébrale chez 14 patients lombalgiques chroniques, au repos, en état d'éveil avec une suggestion d'analgésie, et en état d'hypnose avec la même suggestion d'analgésie. Résultat : les patients en éveil ont décrit une baisse de leur douleur de 28 %, contre 64 % pour ceux sous hypnose, qui ont montré une activation d'un réseau cérébral cognitivo-émotionnel. Pour les chercheurs, la plus grande efficacité de l'hypnose par rapport à l'éveil réside dans le fait qu'elle agit sur la dimension émotionnelle et non sur la seule dimension sensorielle.
- Douleurs du côlon
Certaines douleurs du côlon restent invalidantes, malgré des traitements lourds. L'hypnose peut là encore jouer un rôle. Le praticien utilise des métaphores comparant le côlon à un fleuve calme. Assis dans un fauteuil ou un siège confortable, le patient a pour consigne d'imaginer son côlon désenflammé ou encore de placer sa main sur le ventre et d'attendre de ressentir une chaleur calmante. Dans son livre, le Dr Benhaiem décrit le cas d'un patient de 48 ans, qui malgré l'ablation partielle du côlon, continuait à souffrir depuis 3 ans, au point d'arrêter de travailler. Adressé par un collègue gastro-entérologue, il accepte de jouer le jeu de l'hypnose. Les douleurs se sont estompées dès la première séance. A la seconde, le problème était quasiment réglé. Le médecin a pu confirmer la guérison et le patient reprendre son travail.
- Douleurs d'amputation
Dans les cas d'amputations, il n'est pas rare de ressentir une douleur du côté du membre devenu absent. Le cerveau cherche alors ce membre perdu et envoie des signaux douloureux. C'est ce qu'on appelle la "douleur fantôme". L'hypnose aura pour rôle, dans ce cas, de "mettre de l'ordre dans le cerveau", explique le Dr Benhaiem. Il s'agit, par les séances d'hypnose, de faire accepter le handicap ou l'accident, et mettre fin aux regrets et autres culpabilités autour de la lésion du corps. Pour cela, le thérapeute propose au patient de visualiser le membre manquant et de l'imaginer en mouvement. Cela aura pour effet de soulager ces douleurs dites neuropathiques.
- Douleur chez le dentiste
Malgré les avancées techniques, l'appréhension de la roulette et de la piqûre d'anesthésie n'est toujours pas passée. Certains dentistes, formés à l'hypnose médicale ou accompagnés de thérapeutes, utilisent les techniques de suggestion pour atténuer la sensation de la piqûre : "Votre avant-bras droit devient cotonneux puis insensible… Je vais tester cette analgésie en piquant votre peau… Vous constatez la réduction de la douleur… Puis cette analgésie s'étend aux épaules, au visage, aux mâchoires…". Le patient ressent les soins mais de façon atténuée. Le dentiste utilise ainsi moins d'anesthésique local. Autre bénéfice de l'hypnose chez le dentiste, elle diminue la salivation et le saignement. Et chez l'enfant, le dentiste utilise la suggestion et la métaphore des héros de contes qui surmontent tous les dangers !
- Avant une piqûre
L'hypnose peut être utilisée en accompagnement de certains gestes médicaux douloureux comme la ponction lombaire ou la ponction de moelle osseuse. Elle peut être proposée avant d'effectuer un soin, des pansements pour les brûlés, des piqûres ou toute autre intervention ne nécessitant pas d'anesthésie générale. Lorsque la douleur devient invivable, autant essayer cette approche. Tout le monde est hypnotisable mais certains seront "éponges", selon la formule consacrée par le Dr Benhaiem, ou au contraire "réfractaires". Rares sont, en tout cas, les effets secondaires, sinon quelques crises d'angoisses ou de larmes exceptionnelles. L'hypnose ne supprime pas le problème, elle ajoute un savoir. Apprendre à ne plus souffrir, un pari Pascalien !
- Gestion du Stress
Gestion du stress lors de la prise de parole en public. Bien que les personnes l'exprime ainsi, il s'agit, le plus souvent, non pas de stress 1 mais d'une dimension très particulière de l'anxiété (ou phobie) sociale qui peut ne s'exprimer que dans cette situation de prise de parole ou de représentation en public. Les personnes ont leur esprit envahi bien à l'avance de pensées irrépressibles sur leur future prestation, leur sommeil est perturbé par ces ruminations, elles peuvent ne pas réussir à s'endormir les nuits qui précèdent et élaborent fréquemment des stratégies d'évitement. Lors de leur intervention, elles peuvent avoir le sentiment de « perdre tous leurs moyens » — à des degrés divers, l'impression de ne plus savoir s'exprimer, l'impression d'un grand vide dans la tête, voire dans certains cas un sentiment de panique avec une seule idée en tête : fuir cette situation angoissante — et ressentir divers signes somatiques : la bouche qui s'assèche, la voix chevrotante, les mains tremblantes, les jambes qui vacillent, le cœur qui s'emballe ou encore rougissent, transpirent excessivement, etc. Certaines vont jusqu'à s'évanouir. Beaucoup prennent, sur prescription de leur médecin, des anxiolytiques ou des bétabloquants, parfois depuis de nombreuses années.
- Gestion des Phobies
La phobie est une peur excessive et déraisonnable suscitée par la présence ou l’anticipation d’une situation spécifique.
L’évitement des situations déclenchant la peur affecte votre quotidien et limite votre liberté.
L’hypnose est très efficace pour surmonter les phobies en génèrant un état de relaxation profonde. Les différents outils utilisés en séance, permettent à votre esprit de trouver des réactions plus adaptées face à l’objet de la peur ou de la situation problématique. Pour vous aider à vaincre n’importe quelle phobie, nous utilisons la technique connue sous le nom de «The Fast Phobie Cure», technique issue de la PNL et qui donne des résultats surprenants, parfois même en une seule séance. Cette technique permet de traiter le stress post traumatique. L’hypnose est la méthode la plus rapide et la plus efficace pour surmonter une phobie et même des phobies multiples avec un taux d’efficacité qui avoisine le 100%.. L’hypnothérapie permet de traiter et d’éliminer la cause de l’angoisse sous-jacente, de désensibiliser progressivement mais rapidement les situations critiques et de renforcer l’ego et le sentiment de sécurité intérieure.
Phobies les plus communes : Peur des hauteurs, de l’avion. Peur d’être mal jugé dans en situation sociale. Claustrophobie .Agoraphobie.Peur des araignées, etc....Les êtres humains ont évolué de façon à avoir une compréhension instinctive -la réaction phobique- pour les inciter à éviter les choses qui sont une vraie menace pour leur sécurité physique. Beaucoup de choses qui donnent lieu à des phobies ne sont cependant pas une véritable menace, et peuvent interférer avec la vie quotidienne déclencher des comportements d’évitement.